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Intercambio de traducción

 Voy traduciendo mis obras en español, siendo el francés mi lengua materna. Busco a un autor español (o latinoamericano) que entienda bien el francés escrito, y que esté interesado en un intercambio de traduccion, si intenta traducir sus propias obras en francés. Si alguien esta interesado, que me contacte (haga click) : correoelectronico

Jean-Pierre Martínez
Jean-Pierre Martinez es autor teatral y guionista francés de origen español. Nacido en 1955 en Auvers-sur-Oise, sube al escenario primero como baterista en diversos grupos de rock, antes de hacerse semiológo para la publicidad. Luego trabaja como guionista para la televisión, y vuelve al teatro como autor. Ha escrito mas de 60 guiones para distintas series de la televisión francesa, y 50 comedias para el teatro (13 y Martes, Strip Poker, Bar Manolo, Ella y El, Muertos de la Risa, Breves del Tiempo Perdido, El Joker...). Actualmente es uno de los autores contemporaneos mas representados en Francia, y varias de sus obras han sido ya traducidas en espanol y en ingles. Es licenciado en literatura espanola e inglesa (Sorbonne), en linguística (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales), en economía (Institut d’Études Politique de Paris), en escritura de guiones (Conservatoire Européen d’Ecriture Audiovisuelle). Jean-Pierre Martinez ha escogido ofrecer todos los textos de sus obras para descargar gratuitamente en su web :

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ARTICLE PARU DANS CONTROLE

ETRE, PARAITRE, TRANSPARAITRE
Jean-Pierre Martinez, sémiologue

I - L’étymologie de la transparence

   L’origine du mot «transparence» est... transparente. Attesté depuis le moyen-âge, «transparence» vient du latin «trans» (par delà ou à travers) et «parere» (paraître). La limpidité de cette source explique que le sens du mot ne varie guère au cours du temps et qu’il reste aujourd’hui à peu près univoque. L’analyse strictement linguistique du mot «transparence», d’ailleurs, tourne court dans la mesure où elle renvoie immédiatement sur ce que l’on appelle des universaux («à travers» et «paraître»), c’est-à-dire des éléments de sens premiers, non décomposables en éléments plus simples qui les constitueraient par combinaison. «Etre» est un autre de ces quelques universaux seulement définissables par relation avec leur négation (être... ou ne pas être) ou en rapport avec l’affirmation de leur contraire (être... ou paraître). Transparaître, c’est paraître à travers. Un point, c’est tout. Le mot «transparence», en tant que signe, est lui-même transparent : il laisse clairement voir son signifié derrière (à travers) son signifiant. Point ici d’étymologie mystérieuse, de métaphore obscure ou de propos équivoque. Au renfort de la linguistique (étude des mots et des phrases), il faudra donc appeler la sémiotique (étude des signes et des idéologies) pour nous éclairer sur le sens caché de la transparence.

II - La signification de la transparence

2.1 - La transparence et le visuel

   La transparence s’entend au sens propre ou figuré. Au sens propre, la transparence relève du visuel : c’est la translucidité (qualité d’un corps qui laisse passer la lumière et qui laisse donc paraître les objets qui se trouvent derrière lui). Au figuré, la transparence symbolise la vérité : c’est l’évidence et la clarté (qualité de ce qui laisse paraître la réalité toute entière, qui exprime la vérité sans l’altérer, qui laisse voir le sens). Le contraire de la transparence, c’est l’opacité et l’obscurité. La transparence, tout comme l’opacité, est une qualité graduelle : un objet peut être plus ou moins transparent, depuis le diaphane qui dévoile troublement jusqu’au limpide qui laisse voir avec netteté. Ainsi, entre le vaporeux (un peu transparent) et le brumeux (un peu opaque), c’est la façon de considérer les choses qui change (comme dans le cas du verre à moitié plein ou vide). La transparence est surtout associée à l’eau (clair comme de l’eau de roche). L’eau d’un diamant ou d’une perle désigne ainsi sa transparence. Contrairement à l’air, en effet, trop immatériel pour être vraiment imaginé comme un obstacle, la figure de l’eau, surtout sous sa forme solide (glace, verre, cristal), représente bien le paradoxe de la transparence renvoyant à l’idée d’un obstacle réel mais invisible, laissant passer la lumière mais rien d’autre, et séparant sans cacher.

2.2 - La transparence et l’obstacle

   Il faut distinguer le substantif «transparence» (situation où une chose apparaît à quelqu’un à travers une autre), du verbe «transparaître» (paraître au travers de quelque chose) et de l’adjectif «transparent» (qui laisse transparaître). La structure actantielle de la transparence, de fait, suppose au moins trois rôles distincts : un objet vu, un sujet voyant, et entre eux un obstacle nié en tant qu’opposant visuel. Or ces trois rôles sont passifs : l’objet transparaît sans s’exhiber, l’obstacle se contente de laisser transparaître, le sujet voit sans regarder. La transparence, c’est un objet qui apparaît sans rien faire pour cela, à un sujet qui n’a rien demandé, à travers un obstacle qui ne joue pas son rôle. La transparence ne décrit pas une action mais un état. En l’occurrence un état de presque parfaite communication entre le spectateur et le phénomène qui lui apparaît malgré l’obstacle inévitablement niché dans la distance qui les sépare. Même s’il est réduit à un presque rien (si transparent qu’il donne l’impression de ne pas exister), c’est toutefois l’obstacle qui donne tout son sens à la transparence dans la mesure où il manifeste en le niant le divorce entre l’être (de l’objet) et le paraître (à un sujet). Cependant, à partir du moment où la transparence n’est plus considérée comme un état mais comme un acte de communication, il faut prendre en compte un quatrième intervenant, non plus passif mais actif, dont le rôle est de lever l’obstacle au savoir de l’observateur. En réalité, un même acteur joue souvent le rôle de sujet dévoileur et d’objet dévoilé dans le cadre d’une action réflexive (se dévoiler, se découvrir, se mettre à nu).

2.3 - La transparence et la vérité

   La transparence, en tant que figure de la vérité (être et paraître : le nu), s’oppose d’abord au secret (être et ne pas paraître : le voilé). Est affiché comme transparent ce qui pourrait être caché mais ne l’est. Là encore, la transparence suppose un obstacle neutralisé en tant qu’écran visuel ou plus généralement en tant qu’opposant au savoir vrai d’un observateur. La transparence convoque donc un récit de la véridiction. Ainsi, en devenant transparent, le voile fait passer l’observateur du secret au vrai. La transparence, cependant, peut aussi s’opposer à l’illusion (ne pas être et paraître : le déguisé), qui non seulement cache la vérité mais la travestit. Pour passer de l’illusoire au vrai, on devra dénoncer le mensonge comme faux (ne pas être et ne pas paraître), c’est-à-dire faire reconnaître le déguisement comme tel, avant de le faire tomber pour révéler la véritable nature des choses. Le manque de transparence, quant à lui, supposera le masquage (secret) et éventuellement le maquillage (illusion) de la vérité. La transparence apparaît finalement comme une absence à la fois de secret et de mensonge.


III - Les implications de la transparence

3.1 - La transparence et la confiance

   Au sens propre, la transparence n’autorise qu’un contact visuel. On peut voir mais pas toucher, sentir, goûter, entendre. Or en ne révélant qu’un aspect de la vérité, la transparence peut paraître illusoire. Elle n’exclut pas le mensonge par omission : ce que l’on montre est vrai, mais n’est pas forcément toute la vérité. Le doute s’installe. On ne nous montre que ce qu’on veut bien nous montrer. Comme l’illusionniste qui nous demande de regarder ici afin que nous ne voyons pas ce qui se passe là. Pour être crédible, la transparence doit être totale. Pour être effective, elle suppose en outre la capacité de l’observateur à décoder ce qu’on lui donne à voir, dont la complexité peut constituer un camouflage en soi. L’obstacle peut aussi être situé du côté du sujet, dans son manque de discernement ou son aveuglement. Finalement la transparence, même si elle relève du savoir et non du croire, ne va pas sans confiance. Confiance de l’observateur, qui veut bien croire que ce qu’on lui montre est la vérité. Confiance de celui qui, se mettant à nu, veut croire que sa franchise ne sera pas exploitée comme une faiblesse.

3.2 - La transparence et le pouvoir

   Le manque de transparence (le secret ou le mensonge : la rétention ou la déformation de l’information) est une des bases du pouvoir surtout lorsqu’il se veut absolu. Si la démocratie promeut officiellement la transparence, la dictature ne peut s’accorder d’une libre circulation du savoir. Car partager le savoir, c’est partager le pouvoir, et donc perdre un peu du sien. Dans tous les jeux stratégiques et manipulatoires, au poker comme en affaires, ou à la guerre, le gagnant est celui qui parvient non seulement à ne pas révéler la véritable nature des cartes qu’il a en main, mais encore à faire croire qu’il possède des cartes qu’il n’a pas en réalité. On cache ses faiblesses et on donne l’illusion de sa force pour dissuader. Ou à l’inverse, on fait croire à sa faiblesse afin de surprendre par sa force. Au contraire, on l’a vu, se découvrir c’est se mettre en danger, lorsque l’on considère le partenaire comme un adversaire.

3.3 - La transparence et la responsabilité

   Mais veut-on tout savoir? Car si savoir constitue un pouvoir et peut être un droit, c’est aussi une responsabilité. Certains préfèrent ainsi ne pas savoir, pour pouvoir dire un jour pour se disculper qu’ils ne savaient pas. En effet, la différence entre la responsabilité et la culpabilité, c’est bien le savoir. Les responsables politiques savaient-ils pour la torture en Algérie? Les électeurs d’Hitler savaient-ils pour les camps de la mort? Toute vérité n’est pas bonne à savoir et à dire, même après coup. La transparence, lorsqu’elle appelle la repentance, n’a pas que des partisans.

IV - Les limites de la transparence

4.1 - La transparence et le mystère

   La transparence n’est pas une qualité universellement valorisée. Si un raisonnement brumeux ne saurait être satisfaisant pour l’esprit, un voile vaporeux et un maquillage subtil sublime la beauté. La transparence ne vaut que dans l’univers du savoir et du besoin, pas dans celui du croire et du désir. Aucune transparence, mais au contraire beaucoup de mystère (mystère, mythique et mystique ont la même étymologie) dans tout ce qui touche à la religion et la foi. Les fantômes eux-mêmes n’apparaissent que voilés. L’apparition miraculeuse est l’exception qui confirme cette règle du mystère constitutive du sacré. Ainsi, dans la bible, point de démonstration philosophique de l’existence de Dieu, mais un discours parabolique et allégorique dont il revient à des spécialistes de dévoiler les sens possibles. Dans tous les domaines, et notamment dans ce qui touche au pouvoir politique, la culture du secret participe à la sacralisation. N’est pas qui veut dans le secret des dieux. Décrivant non plus un objet mais un sujet, enfin, la transparence n’est pas forcément une qualité. Dire de quelqu’un qu’il est transparent, cela veut dire qu’il est si franc qu’on peut lire ses pensées à travers ces fenêtres de l’âme que sont les yeux des gens purs. Ou bien qu’il a si peu de personnalité qu’il est insignifiant. La profondeur rend difficile le transparaître de la lumière. A l’inverse, le manque de clarté n’est pas une garantie de profondeur.

4.2 - La transparence et l’intimité

   La transparence, souvent revendiquée dans la sphère publique, est strictement encadrée dans la sphère du privé, protégée par le droit à l’intimité, le respect de la dignité, le secret professionnel. La transparence, en effet, suppose l’existence d’un contrat : le regardé, en s’offrant au regard, se soumet au jugement du regardant pour lui prouver qu’il mérite bien sa confiance. A l’inverse, vous n’avez pas le droit de voir ce qui ne vous regarde pas et ne veut pas être regardé. D’où l’ambiguïté de la presse à scandale. Où commence et finit la vie privée des gens publics? Le débat autour des «reality shows», émissions dont les noms suffisent à décrire le principe (Big brother, Bas les masques, Strip tease, Confessions intimes...), témoigne aussi de cette ambiguïté. Les chaînes concernées se défendent en soulignant le consentement des cobayes : le voyeurisme des spectateurs est autorisé par l’exhibitionnisme des «acteurs», les uns et les autres étant liés de fait par un contrat librement consenti. Enfin, le débat législatif autour du droit à l’image se perd dans la contradiction entre le devoir de montrer la vérité et la nécessité de respecter la dignité des personnes privées, réelles... et identifiables. On peut ainsi montrer une tribu d’africains faméliques mais pas un homme politique français avec les menottes que lui a passées la justice de son pays.

4.3 - La transparence et l’objectivité

   Le problème de la transparence (sa possibilité ou son impossibilité) implique un débat entre différentes théories de la connaissance. Dans la mesure où c’est lui qui pose les questions (y compris celle de sa propre réalité), le sujet n’est jamais remis en cause dans son existence (je pense donc je suis). L’objectivité du monde, en revanche, peut être mise en doute. Pour les objectivistes, le monde a une réalité autonome par rapport au sujet qui l’observe (la transparence de l’obstacle est alors envisagée comme un idéal à atteindre pour accéder à une connaissance «immédiate»). Pour les subjectivistes, au contraire, il n’y a d’autre réalité que celle du sujet qui se fait des idées pour imaginer le monde (obstacle et transparence ne sont dans ce cas que des idées parmi d’autres). Pour les structuralistes, enfin, sujet et objet n’existent que dans leur relation et il n’y a d’autre réalité appréhendable que celle de l’obstacle, à savoir la langue qui sert au sujet à penser le monde et à se penser lui-même (la transparence n’est alors qu’un effet de sens). Le concept de transparence convoque donc d’abord une philosophie objective : ce qui transparaît malgré l’obstacle doit être doté au départ d’une réalité objectivable.

V - La possibilité d’une transparence nucléaire

   Le nucléaire a d’abord été associé à la chose militaire. Il s’inscrivait d’entrée dans le cadre du secret défense, à l’opposé de la transparence. Le nucléaire civil, pour d’évidentes raisons de sécurité, impose aussi parfois certaines restrictions à la transparence. En outre, l’énergie représentant un enjeu stratégique lié à l’indépendance nationale, la limite entre le nucléaire militaire et civil est floue. Le nucléaire en général participe donc plus ou moins de la raison d’état, et une partie du public peut avoir l’impression qu’on ne lui dit pas tout, notamment parce qu’il ne serait pas en mesure de tout comprendre. Pour le profane, en effet, le nucléaire, invisible et largement incompréhensible, se situe à la frontière de la matière et de l’immatériel, aux portes du surnaturel. Il renvoie, du côté du passé, au mystère de l’origine du monde. Du côté de l’avenir, il porte en lui la promesse d’un monde meilleur... ou la menace d’une apocalypse. Mais le public dans son ensemble souhaite-t-il être pleinement informé? Bénéficiant des avantages du nucléaire, il ne veut pas forcément assumer la responsabilité associée à la connaissance des risques de cette énergie un peu «magique». Finalement, la transparence nucléaire suppose la clarification du contrat social par lequel les citoyens acceptent de prendre en charge collectivement la maîtrise des coûts réels ou virtuels d’un choix énergétique répondant à un besoin de la société. La demande de transparence faite aux responsables du nucléaire ne peut dès lors aller, du côté du public, sans une volonté de partage des responsabilités. Pour en revenir à la linguistique, la transparence, sur le mode réflexif, c’est la conscience (en l’occurence collective), donc le contraire du refoulement.


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Obras en Español

       

 TEXTOS INTEGRALES DE LAS OBRAS PARA BAJAR GRATIS

 

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 COMEDIAS PARA 2 

EuroStar

1 hombre / 1 mujer

Un conocido director de cine y una actriz ambiciosa se encuentran por casualidad en el Eurostar, sentados frente a frente. Ambos se dirigen a Londres para un casting. Ella está dispuesta a todo con tal de conseguir el papel que la hará famosa. Él se siente atraído por su encanto, pero duda si llegar hasta el final… De pronto, el tren se para en mitad del túnel bajo el Canal de la Mancha. ¿Una avería? Pero en este juego de listillos, él no es quien ella piensa. Tampoco ella es quien él cree.

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Ella y El, Monologo Interactivo

Un hombre y una mujer o varias parejas

La apasionante aventura de la vida en pareja... Ella y El nos propone un recorrido en clave de comedia, por diferentes escenas del amor actual : el primer encuentro, la noche de bodas, la convivencia en el hogar, los amigos, los vecinos, los hijos, el trabajo, el deseo, las frustraciones... 

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El Joker

2 hombres o 2 mujeres

Un guionista con problemas informáticos e inspiracionales recibe la visita de un extraño reparador. Todos tenemos derecho a un Joker...

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  COMEDIAS PARA 3   

13 y Martes

3 personajes : 1H/2M o 2H/1M o 3M

Jerónimo y Cristina han invitado a cenar a una pareja de amigos. Pero la señora llega sola, deshecha. Acaba de saber que el avión que traía a su marido a París se ha estrellado en el mar. Pendientes de las noticias con la posible viuda para saber si su marido forma o no parte de los supervivientes, la pareja descubre de pronto que acaba de ganar el bote de la primitiva de ese viernes 13. La consigna es, desde ese momento, "disimula tu alegría"... Numerosas e impredecibles peripecias se suceden a lo largo de esta agitada jornada... 

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Por Debajo de la Mesa

2 hombres / 1 mujer

Para cerrar un sustancioso contrato con la Administración, el Presidente de la constructora agraciada invita al Ministro de Obra Pública a una cena. Con el ánimo de que todo discurra por caminos propicios contrata a una señorita de compañía, para que se muestre agradable. Pero la jovencita en cuestión acude a esa cita para reemplazar a una amiga, la cual sólo le comentó que se trataba de un trabajo muy bien pagado como camarera. Así que piensa servir sólo los platos que aparezcan en el menú. Nada va pues a ocurrir como estaba previsto

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  COMEDIAS PARA 4     

Strip Poker

2 hombres / 2 mujeres

Una pareja invita sus nuevos vecinos para conocerse, pero la cena se vuelve en una verdadera pesadilla... Una comedia a la manera de Woody Allen...

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Foto de Familia

2 hombres / 2 mujeres

Dos hermanos y dos hermanas que apenas si se ven,  

se reencuentran por última vez en la casa familiar de vacaciones 

con el objeto del traspaso de la herencia después de la defunción de su madre. 

Pero las cuentas que tienen que ajustar no son solamente financieras...

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     COMEDIAS PARA 7 A 10 

Bar Manolo 

7, 8, 9 o 10 personnajes, distribucion variable :

1H/6M, 1H/7M, 1H/8M, 1H/9M,

2H/5M, 2H/6M, 2H/7M, 2H/8M,

3H/4M, 3H/5M, 3H/6M, 3H/7M,

4H/3M, 4H/4M, 4H/5M, 4H/6M,

5H/2M, 5H/3M, 5H4M, 5H/5M,

6H/2M, 6H/3M, 6H/4M,

7H/2M, 7H/3F

2H/5F, 3H/4F, 4H/3F, 5H/2F, 6H/1F

 2H/10F, 3H/9F, 4H/8F, 5H/7F, 6H/6F, 7H/5F, 8H/4F, 9H/3F

Como consecuencia a un accidente de carretera implicando un coche funebre, la llegada en un bar de un ataud conteniendo un billete de loteria es el argumento de una comedia muy divertida.

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 COMEDIAS DE SAINETES (SKETCHES) 

Breves del Tiempo Perdido

Hasta 30 personajes (hombres o mujeres)

Sobre el tiempo, la vida, la muerte, el amor... y el eterno regreso. 

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Muertos de la Risa

Hasta 25 personajes (hombres o mujeres)

Comedia de sketches.  Humor negro...

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Ella y El, Monologo Interactivo

Un hombre y una mujer o varias parejas

La apasionante aventura de la vida en pareja. Ella y El nos propone un recorrido en clave de comedia, por diferentes escenas del amor actual : el primer encuentro, la noche de bodas, la convivencia en el hogar, los amigos, los vecinos, los hijos, el trabajo, el deseo, las frustraciones...

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Voy traduciendo mis obras en español, siendo el francés mi lengua materna.Busco a un autor español (o latinoamericano) que entienda bien el francés, y que esté interesado en un intercambio de traduccion, si intenta traducir sus propias obras en francés. Si alguien esta interesado, que me contacte : 

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      Entrevista à Jean-Pierre Martinez por Julio Ferandez Pelaez

      http://eteatro.wordpress.com

1. Jean-Pierre, para empezar, me gustaría  que nos hablaras de tus primeros recuerdos relacionados con la escritura, y si estas vivencias fueron o no decisivas para trazar tu profesión.

Primero, Julio, me permitirás notar algo muy significativo: nunca nos hemos encontrado todavía tú y yo. Ni hemos hablado junto por teléfono. Yo solo te conozco a través de tus obras teatrales. Y tú a mí a través de mis propios escritos. Así que desde el principio, la escritura queda muy al centro de nuestro encuentro. Un encuentro literario. Para contestar tu pregunta, creo que he de decirte que me sentí escritor antes de escribir. Antes de saber si era capaz de escribir algo. Y antes de saber que podía escribir. Eso es lo que recuerdo. Así como unas primeras líneas de una novela que de niño nunca continué y un teatro de títeres que construí en una caja de cartón (el escenario, claro). Quería ser escritor. Me costó unos cuarenta años atreverme a serlo. Todavía no sé si me lo otorgo…

2. Llegas al teatro a través de la escritura para cine –corrígeme si me equivoco-. ¿En qué medida lo cinematográfico ha influido en tu estilo?

Te corrijo, Julio, ya que me lo has autorizado: Llegué a la escritura para el teatro a través de la escritura para la televisión. Y llegué a la escritura para la televisión gracias a la traducción (del inglés al francés) de novelas sentimentales… Como te decía, fue poco a poco que acepté escribir algo que no fuera puramente comercial. En primer lugar por razones económicas (uno tiene que ganarse la vida) pero también por culpa de una educación judeo-cristiana: Sólo me autorizaba escribir si, haciendo esto, me podía ganar la vida. Además, ganarme la vida escribiendo obras comerciales me permitía no hacer otra cosa todavía más aburrida. Escribiendo obras comerciales aprendí técnicas de escritura que me ayudaron a escribir obras más personales. Para contestar más precisamente a tu pregunta, queda muy claro que hay algo en común entre la escritura audiovisual (sea para la tele o el cine) y la escritura teatral, como principalmente la necesidad de pensar en términos de situaciones y de imágenes. Con la diferencia, a mi parecer, que en el teatro, vista la necesaria economía de medios, has de focalizar los personajes. Y el subtexto. Lo que más importa en el teatro es lo que no se dice…

3. Al terminar de leer alguna de tus obras, como es el caso de Strip-Póker, he tenido la tentación de dibujar tus personajes, llevar a la caricatura lo que en cierta forma queda esbozado en la pieza. ¿Hasta qué punto confías en la creación de tus propios personajes? ¿Existe una deliberada intención de ambigüedad?

 Mira, Julio, aquí tocas a una contradicción fundamental de la comedia: para que podamos reírnos de los personajes de comedia (como los de Molière) y de las desgracias que les acontecen, tienen que ser caricaturables y en consecuencia detestables. Por otro lado, para que el público se pueda identificar con estos personajes, han de permanecer humanos, es decir: ambiguos, complejos y frágiles. El espectador tiene que amar y detestar a esos personajes, que en cierta manera nos representan a todos. No estoy muy lejos de pensar que ocurre lo mismo en relación a los personajes de tragedia, pero al revés: el espectador los detesta amándolos… Así que, en consecuencia, la intención de ambigüedad es deliberada. No sólo en los personajes (¿Quién es, de verdad?), sino incluso en lo que se refiere a las situaciones (¿Que pasó, realmente?). Además, para un autor, sería muy aburrido ir a ver sus obras representadas si hubiera sólo una lectura posible. A mí me gusta que me sorprenda una escenografía, por ejemplo…

4. Háblame del humor, de su necesidad, de los mecanismos que lo desencadenan y si es deliberado que el humor ocupe en tus obras un lugar central.

Se dice que el humor es la cortesía de la desesperación. Yo solo me otorgo el humor…

5. ¿Te sitúas dentro de una corriente de renovación del absurdo?

Sería tener muy poco sentido del humor y mucha pretensión contestarte que sí… En serio (tratándose de humor), mi propósito no es renovar a nada (sino a mí mismo quizás, que ya sería mucho). Sólo intento expresar un universo personal. Hacer reír a los demás. Y sobre todo reírme de mi mismo…

6. ¿Te has sentido horrorizado alguna vez después de ver una puesta en escena de una de tus obras?

Si. La primera. Después me acostumbré…

7. ¿Cuál es tu opinión sobre determinadas formas teatrales postdramáticas en las que el texto queda en un segundo término (tal y como ocurría en las apuestas escénicas de los 60 y 70).

Como autor, pero todavía más como espectador, pienso que nunca el texto debe ser un pretexto. Dar a entender una interpretación clara de una obra ambigua ya es mucho ¿No?

8. ¿Qué lecturas son las que te enganchan?

“La carne es triste, y leí todos los libros” dijo Mallarme… Yo no leí todos los libros, claro. Pero leí muchos. Y cuando empecé a escribir, dejé de leer, sino el periódico (y últimamente una obra no publicada de un tal Julio Fernández que se titula La Muerte es Breve). Leer ya no me engancha, sino que me paraliza. No te sabría explicar por qué…

9. Cuéntame cómo es París.

¿A parte de que es la ciudad más bonita del mundo después de Vigo? Pues en París hay muchos teatros. Pero muy pocas comedias buenas. Lamento que sea así. Que el humor se confunda con el ridículo. Volviendo al absurdo, el año pasado, una de mis obras, “Photo de Famille”,  fue leída en el Teatro de La Huchette, donde se estrenaron medio siglo atrás las obras de Ionesco, y donde están todavía representadas cada día. Fue muy emocionante para mí. Tienes razón, Julio: ¡Tú y yo tenemos que renovar el absurdo!

 10. ¿Qué escribes ahora?

Ahora, te estoy escribiendo, Julio. Y tus preguntas me han enseñado unas cosas sobre mí mismo que no sabía todavía… Así que te lo agradezco.

 

 

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